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Ottawa, ON
Le 23 avril 2021 – L’industrie canadienne des engrais demande au Premier ministre et à son gouvernement de mettre immédiatement en œuvre une loi de retour au travail et d’agir rapidement pour mettre fin à la grève au port de Montréal et permettre la reprise du transport des engrais. Il faut prendre des mesures décisives pour atténuer l’impact de cette grève sur les agriculteurs canadiens, en particulier ceux du Québec et du Canada atlantique.
Des centaines de milliers de tonnes d’engrais entrent au Canada par le port de Montréal pendant la saison des semailles du printemps. Ces engrais sont destinés aux fermes de l’Est du Canada et permettent aux agriculteurs de produire les cultures qui remplissent les tablettes de nos épiceries. Si la grève se poursuit, jusqu’à un million d’acres dans l’Est du Canada pourraient ne pas être fertilisés la semaine prochaine.
« Cette grève commence au moment où les agriculteurs se trouvent dans une période critique des semailles du printemps », a déclaré Karen Proud, présidente et chef de la direction de Fertilisants Canada. « Alors que le Canada continue de combattre la COVID-19, nos citoyens ont besoin d’un approvisionnement alimentaire sur lequel ils peuvent compter. Toute grève signifie que les engrais essentiels n’atteindront pas les agriculteurs de l’Est et de l’Atlantique du Canada. Cette grève menace la sécurité alimentaire à un moment critique ».
Toute perturbation de la chaîne d’approvisionnement pendant cette période, ne serait-ce que pour un jour ou deux, aura des conséquences importantes pour les agriculteurs de ces régions, pour le prix des denrées alimentaires et pour la sécurité alimentaire. On ne peut tout simplement pas réacheminer les produits, car les ports voisins n’ont pas la capacité nécessaire pour faire face à un afflux soudain et l’infrastructure ferroviaire n’est pas équipée pour transporter une telle quantité de marchandises. De même, il n’y a pas de solutions de rechange à la fertilisation des cultures pour les agriculteurs. Sans engrais, les récoltes de cette année et de la suivante seront considérablement réduites.
La reprise économique du Canada après la COVID-19 sera menée par le secteur agricole et un système d’infrastructure fiable est la clé de ce succès. L’inaction du gouvernement pendant la grève en août 2020 a entraîné une perte économique de 600 millions de dollars, une perte que le Canada ne peut pas se permettre. Une perturbation, si minime soit-elle, de l’approvisionnement en engrais, au Québec, pourrait avoir un impact de plus d’un million de dollars par jour.
Une fois cette question résolue, le gouvernement doit mettre au point un plan d’action à long terme pour prévenir de futurs conflits de travail dans des services qui sont essentiels à la chaîne alimentaire du Canada, ainsi qu’à la santé et à la stabilité économiques.
Fertilisants Canada représente les fabricants, les grossistes et les détaillants des fertilisants à base d’azote, de phosphate, de potasse et de soufre, l’épine dorsale de l’économie agroalimentaire canadienne. L’industrie des engrais contribue 23 milliards de dollars par an au produit intérieur brut du Canada et soutient plus de 76 000 emplois, chacun d’entre eux subissant les effets néfastes de cette grève.
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Fertilisants Canada représente les fabricants, les grossistes et les détaillants des fertilisants à base d’azote, de phosphate, de potasse et de soufre. L’industrie des engrais joue un rôle essentiel dans l’économie canadienne, contribuant 23 milliards de dollars par an et soutenant plus de 76 000 emplois. En tant que porte-parole de l’industrie canadienne des engrais, Fertilisants Canada s’efforce de promouvoir la distribution et l’utilisation sûres, responsables et durables des engrais. Veuillez consulter https://fertilizercanada.ca/fr/.
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Brittany Thibaudeau
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